Carte des viaducs en acier du Massif central
orthos logos, éditeur & cartographe
2023
Statut : En stock
Série : Carte
Échelle : 1:800000
Format : 600x800 mm (ouvert) / 200x266 mm (fermé)
Papier : Arena Smooth Natural 90 gr.
Façonnage : Dépliable, 9 plis
ISBN : 978-2-9586934-3-5
Ces constructions jouent, en effet, actuellement un rôle considérable dans l’art de l’ingénieur. Elles ont rendu possible la réalisation d’une foule de problèmes de construction, que l’on n’aurait pas même songé à aborder dans la première moitié de ce siècle, et leur emploi s’est d’autant plus répandu que des besoins nouveaux se sont manifestés par l’extension des chemins de fer et la création des hardis ouvrages d’art qu’ils nécessitent. En outre, la science spéciale qui régit ces constructions a d’autant plus captivé l’esprit des ingénieurs, en les incitant à de nouvelles applications et à de nouvelles recherches, qu’elle présente des méthodes à l’aide desquelles on peut soumettre au calcul, avec une précision et une sûreté complètes, les différentes pièces, si minimes qu’elles soient, qui entrent dans la composition de ces grands ouvrages. L’ensemble de ces méthodes constitue une science toute récente, dans laquelle la France tient une grande place, parce que ce sont ses mathématiciens et ses ingénieurs qui, en dehors de tout empirisme, mais en appuyant les principes de leurs déductions sur la base solide d’expériences fondamentales minutieusement vérifiées, en ont déterminé les lois avec une telle précision qu’aucun des faits de la pratique n’est venu une seule fois les infirmer. [Gustave Eiffel, Les grandes constructions métalliques, 1888]
Série : Carte
Échelle : 1:800000
Format : 600x800 mm (ouvert) / 200x266 mm (fermé)
Papier : Arena Smooth Natural 90 gr.
Façonnage : Dépliable, 9 plis
ISBN : 978-2-9586934-3-5
Ces constructions jouent, en effet, actuellement un rôle considérable dans l’art de l’ingénieur. Elles ont rendu possible la réalisation d’une foule de problèmes de construction, que l’on n’aurait pas même songé à aborder dans la première moitié de ce siècle, et leur emploi s’est d’autant plus répandu que des besoins nouveaux se sont manifestés par l’extension des chemins de fer et la création des hardis ouvrages d’art qu’ils nécessitent. En outre, la science spéciale qui régit ces constructions a d’autant plus captivé l’esprit des ingénieurs, en les incitant à de nouvelles applications et à de nouvelles recherches, qu’elle présente des méthodes à l’aide desquelles on peut soumettre au calcul, avec une précision et une sûreté complètes, les différentes pièces, si minimes qu’elles soient, qui entrent dans la composition de ces grands ouvrages. L’ensemble de ces méthodes constitue une science toute récente, dans laquelle la France tient une grande place, parce que ce sont ses mathématiciens et ses ingénieurs qui, en dehors de tout empirisme, mais en appuyant les principes de leurs déductions sur la base solide d’expériences fondamentales minutieusement vérifiées, en ont déterminé les lois avec une telle précision qu’aucun des faits de la pratique n’est venu une seule fois les infirmer. [Gustave Eiffel, Les grandes constructions métalliques, 1888]



