Illustration

Gustave Doré

Le Paradis perdu

1866

Le plus loin de lui est le mieux, de lui qui, égalé en raison, s’est élevé au-dessus de ses égaux par la force. Adieu, champs fortunés où la joie habite pour toujours ! salut, horreurs ! salut, monde infernal ! Et toi, profond enfer, reçois ton nouveau possesseur. Il t’apporte un esprit que ne changeront ni le temps ni le lieu. L’esprit est à soi-même sa propre demeure, il peut faire en soi un ciel de l’enfer, un enfer du ciel.

Le Paradis perdu

Collection: BNF
Text: John Milton, Le Paradis perdu, 1667


Publié: Novembre 2016
Catégorie: Illustration

Source