Teo Nguyen
Ivresse indifférenciée
2017–2019
L’ivresse des Anglo-Saxons devant la nature diffère essentiellement de celle des Latins. Un Américain s’enivre du grand air, des éléments, de l’espace ouvert, de la volupté fruste et brutale des poumons qui se dilatent […] Il s’enivre d’espace, et non des formes qui peuplent l’espace. Conçoit-on un pionnier de Whitman penché sur un insecte ou sur une fleur ? L’ivresse est brutale, élémentaire, indifférenciée.